L'intelligence artificielle au service de la reprise du marché du jardin ?
Nota Bene : Une partie de ce texte a été générée par l'Intelligence Artificielle !
C'est acté : alors que chat GPT arrivait fin 2022, 2023 marque l'avènement de la génération d'images pour le monde du jardin, et avec elle, une multitude d'applications concrètes pour nos marchés. Les industriels, fournisseurs et enseignes qui préparent pour les JdC Garden Trends 2024, les collections 2025, travaillent désormais avec un outil de taille : le prototypage via l'I.A. Cette prouesse inédite est rendue possible avec notre partenaire, le cabinet de tendances CHLOROSPHERE qui présente dans son dernier cahier de tendances, des pages de prototypage pour matérialiser les tendances en produits concrets : gants, parasols, pots, barbecues, tondeuses, claustras, dallages, associations de plantes, designs de serre, outils de jardin et autant de produits que l'on peut trouver dans un jardin de particulier. La puissance de cet outil est sans limite !
La commande indiquée (le « /imagine » en langage informatique auquel on ajoute une description aussi précise que possible du besoin) prend en compte les contraintes métiers mais aussi les tendances, codes couleurs, matériaux et styles prévus pour les prochaines saisons. Il n'y a plus qu'à passer à l'action : un gain de temps, de productivité et de créativité dans un marché qui doit rattraper son retard. Merci l'I.A* !
*Cf. définition de l'intelligence artificielle en fin de document.
Un marché qui oscille entre VRAI & FAUX
Le retour de l’inflation depuis deux ans a triplement bouleversé de nombreux secteurs, notamment les loisirs, l'habillement, le voyage, le bricolage et bien entendu le jardinage également. Tout d’abord directement : le volume des produits consommé par les ménages a baissé quasi proportionnellement à l’augmentation prix. Ensuite indirectement : la hausse des prix implique des arbitrages défavorables à la consommation des produits « non nécessaires ». Enfin, la contrainte budgétaire croissante sur le niveau de vie accélère les mutations des modèles économiques du secteur : seconde main, réemploi, limitation de la consommation, développement de nouveaux modèles, maturité avérée du modèle des GSS jardin : les jardineries.
Il suffit de se mettre à la place du consommateur pour se rendre compte du paradoxe actuel, comme le rappelle Manuel RUCAR tendanceur jardin : "D'où viennent les produits ? Est-il encore possible d'acheter un produit de qualité en jardinerie ? Si oui, comment jauger de la qualité ? Puisque le prix n'a plus vraiment de valeur étalon, comment savoir si ce que j'achète est le BON produit ? Puis-je faire faire confiance à ces enseignes en ligne qui cachent en réalité du dropshipping ? Comment ne pas opter pour la solution la moins chère possible quand tout le reste semble de toute façon une vaste arnaque organisée ? Comment puis-je encore me rendre en rayon jardin pour planter demain quand il ne semble composé que de plastique et de produit à durée de vie courte ? Quelle est la responsabilité écologique de ce marché qui envoie à la benne des tonnes de produits périssables par semaine : mobilier, accessoires, outillage, structures en bois. N'est ce pas l'une des dernières industries les plus faussement en contradiction avec sa propre nature ?"
Continuons cette fausse bienveillance et nous perdrons la vraie société qui a pris conscience de son avenir. Il est temps de sortir de notre image d'artificielle nature.”
Quel est l'avenir du modèle commercial du jardin ?
Souffrant d'une réduction du flux de visiteurs, d'une augmentation des prix et d'une chute de qualité sur le manufacturé, le marché doit composer avec des coûts d'exploitation devenus trop pesants. Les ménages qui se sont fortement équipés en 2020/2021/2022 voient que leur mobilier, outillage ou barbecue moyens de gammes sont aujourd'hui abîmés, rouillés... bons à jeter.
La filière jardin est parmi celle qui vend des produits de grande consommation les plus volumineux et encombre aujourd'hui les déchetteries. Le consommateur peut être maintenant déçu...
Le consommateur historique a vieilli et son porte monnaie « plaisir » a rétréci. D'un côté le « moins cher possible » progresse et surtout sur la cible actuelle de la jardinerie : les 50-70 ans. Les enseignes comme Shien, Temu, Primark, Action en sont la preuve...
D'un autre côté, les produits plus fiables progressent également chez une cible plus jeune 35-45 ans qui elle, ne met quasiment pas les pieds dans les enseignes fréquentées par leurs parents. C'est avant tout un choc de génération, de culture et d’appropriation qui s'opère. La population qui est née en même temps que le modèle des jardineries (génération Millenials) ne s'y retrouve pas : manque d'authenticité, cœur de gamme positionné sur le moyen de gamme, des collections souvent trop courtes et trop profondes notamment sur la poterie et le mobilier... autant de fractures entre la consommation et la distribution spécialisée qu'il semble aujourd'hui difficile à réparer. Et pourtant les marques qui ont compris cette mutation performent. C'est le cas de Veja ou encore de Patagonia entrée récemment dans le top 5 des marques préférées des Milléniaux qui clame fièrement « n'achetez pas nos produits »... à l'image de la nouvelle application de rencontre Hinge marketée comme « l'appli conçue pour être supprimée »... une évidence !
Au niveau de la filière jardin, tous ces changements de paradigmes sont également une nécessité attendue par les consommateurs et la réponse pourrait être une ubérisation de notre filière qui s'atomiserait pour revenir au plus près des habitants.
Qu'est-ce que l'I.A. ?
L'intelligence artificielle (IA) est une technologie qui permet aux machines d'accomplir des tâches qui nécessitent normalement l'intelligence humaine. Le fonctionnement de l'intelligence artificielle repose principalement sur l'apprentissage automatique, les réseaux de neurones et l'analyse des données.
Les algorithmes d'apprentissage automatique permettent aux machines de détecter des schémas et de prendre des décisions rapides basées sur les informations disponibles sur l'ensemble du web.
Les réseaux de neurones artificiels sont un autre élément fondamental de l'IA. Inspirés par le fonctionnement du cerveau humain, les réseaux de neurones sont constitués de couches de nœuds interconnectés qui traitent et transmettent les informations. Grâce à l'apprentissage profond, les réseaux de neurones peuvent effectuer des tâches complexes telles que la reconnaissance d'images, la mise en contexte ou même la reconnaissance de la géographie/topographie d'un lieu dans notre cas.
L'analyse des données est également cruciale pour le fonctionnement de l'IA. Les modèles d'IA traitent de grandes quantités de données pour extraire des informations utiles. Les données d'entraînement et les données d'entrée sont analysées pour déterminer des schémas, des caractéristiques et des corrélations qui alimentent les décisions prises par l'IA.
L'intelligence artificielle trouve des applications dans de nombreux domaines, tels que la médecine, les transports, la circulation, la finance, l'industrie, la création artistique, etc. Peut-elle aider à résoudre des problèmes complexes et à fournir des solutions innovantes, y compris pour un marché arrivé à maturité qui peine à renouer avec la croissance ?
L'intelligence Artificielle peut-elle nous aider à rebooster notre marché ?
En 2022, émergeait les systèmes de chatBot propulsés par l'I.A. et entraînés par l'Homme. Des plants'Doctor naissaient ainsi un peu partout sur le web comme sur l'e-enseigne HeyHorti en Asie. Aujourd'hui, grâce à des techniques d'apprentissage profond et de modélisation générative, l'IA est capable de comprendre et d'interpréter des ensembles massifs de données visuelles pour produire des images d'une qualité saisissante.
Une fois que l'IA est formée, elle peut être utilisée pour générer des images réalistes d'un concept spécifique.
Par exemple, un industriel souhaitant concevoir un nouveau produit peut alimenter l'IA avec des informations sur les caractéristiques souhaitées, telles que la taille, la forme, les matériaux, et dans le cas de l'innovation : les tendances marchés de CHLOROSPHERE pour les prochaines saisons. L'IA peut ensuite générer une image réaliste représentant ce concept stratégique, permettant ainsi aux industriels d'explorer visuellement des idées et de prendre des décisions éclairées.
Dans le nouveau cahier de tendances, ce sont une quarantaine de projets qui sont déjà présentés aux industriels et enseignes pour 2025. Cela offre aux industriels la possibilité d'innover de manière plus efficace et efficiente. Ils peuvent rapidement générer des images pour évaluer différentes conceptions, explorer des options créatives et itérer rapidement sur des idées déjà en phase avec les attentes du marché. De plus, l'IA peut fournir des suggestions basées sur son apprentissage antérieur, ce qui peut inspirer de nouvelles idées et stimuler l'innovation.
Visuels : exemple de génération de prototypes par l'Intelligence Artificielle sur le marché – très attendu dès 2024 – des composteurs domestiques.
Intégration de l'I.A. à l’algorithme d'analyse des tendances, une conférence inédite aux JdC Garden Trends 2024 !
En analysant le big data du web, les données démographiques, les habitudes d'achat et les tendances du marché, l'IA peut fournir des informations précieuses et décuplées pour développer des produits adaptés aux attentes des clients. Cela permettrait de stimuler les ventes par des ciblages encore plus fins et de récupérer plus rapidement des pertes économiques pendant une crise et se focalisant sur des stratégies porteuses. Son intégration stratégique dans un modèle déjà efficient d'analyse des tendances peut jouer un rôle clé dans la revitalisation économique des acteurs du marché du jardin.
L'algorithme d'analyse des tendances de CHLOROSPHERE qui analyse entre 200 et 500 inputs par jours et compile en temps réel plus de 2 ans de données gagne donc ainsi en rapidité d'action et en agilité face à un marché de plus en plus mouvant. De quoi assurer aux utilisateurs du cahier de tendances, une pertinence jamais égalée dans leur stratégie...
En témoigne la vague #Barbiecore 2023 déjà anticipée par CHLOROSPHERE bien avant son arrivée...